La voie de la Liberté commémore la libération de la France pendant
la 2de Guerre mondiale. Elle est matérialisée par des bornes le long de la
route de Ste-Mère-Église en Normandie, à Bastogne en belgique. Ces 1145 km
retracent l’itinéraire glorieux de la IIIème armée américaine DU général george
Patton. son chef de liaison tactique, guy de la VASSELAIS, CO-FONDATEUR DE
cette « voie patton », habitait la commune et en fut maire. ainsi, Le 25 août
1946, la commune de St-Symphorien inaugurait la 1ère borne de la Voie de la
Liberté. cette année nous fêtons les 70 ans du lancement de ce célèbre parcours
le samedi 17 septembre (programme page 11). à l’origine de la Voie de la
Liberté ? Un habitant de la commune ! Le Commandant Guy de la Vasselais, qui
fut Maire du village de St-Symphorien, était le chef de liaison tactique de la
IIIème Armée du Gal George Patton qui a mené la campagne de Libération en
Europe en 44-45. Très peu de temps après la fin de la guerre, Guy de la
Vasselais et Gabriel Hocquard, alors Maire de Metz, conçoivent l’idée de
commémorer la Libération. Ils proposent de réaliser des bornes, sur le modèle
de celles de « la Voie sacrée » commémorant la Bataille de Verdun, durant la
1ère Guerre mondiale. Ils choisissent un des itinéraires les plus glorieux de
la reconquête alliée : le parcours de la IIIème Armée du Général Patton, depuis
son débarquement sur la côte normande, jusqu’à la frontière allemande atteinte
en 54 jours. Exploit militaire !
Le 25 août 1946 à Essars (Saint-Symphorien), une borne provisoire est inaugurée
en présence de hautes autorités politiques et militaires de France et des pays
alliés. Dans les mois qui suivent, bon nombre de villes et de villages vont
suivre l’exemple de Guy de la Vasselais, en inaugurant des bornes commémoratives.
Le 17 septembre 1947, l’ensemble du parcours de « La Voie de la Liberté » est
consacré à Fontainebleau.
Depuis, la reconnaissance envers ces personnages intimement liés à la
commune, a toujours été présente au travers de commémorations et d’inaugurations
(cf page ci-contre) : la 1ère borne de la Voie sera remplacée par un monument
commémoratif inauguré en 1971. à chaque anniversaire de la Libération, la
municipalité a organisé de grandes cérémonies. En 1996, elle a commémoré le
50ème anniversaire de la 1ère borne avec une réhabilitation de la borne
d’origine. En 2010, deux jours commémoratifs et festifs ont été organisés en
hommage au Gal Patton, en présence de certains de ses descendants. Un an plus
tard, un monument pédagogique dédiée à la IIIème Armée voit le jour à côté du
Monument Patton (Essars). Nous retrouvons d’autres signes de mémoire : une rue
et la salle des fêtes portent le nom du Gal Patton. N’oublions pas la Rue Guy
de la Vasselais, une des rues principales de St-Symphorien.
La Mémoire perdure avec la Journée du 17 septembre cette année (cf. détails
ci-contre), et l’inauguration d’un rond-point Général Walker, autre prestigieux
commandant (XXe Corps) de la fantastique campagne du Général George S. Patton.
« La Voie de la Liberté, réel chemin de croix, voie sacrée baignée du sang
généreux des Enfants de la grande république amie, associant dans un même élan,
grandes villes et petits villages, est l’hommage démocratique de la terre de
France à la terre d’Amérique. » Guy de la Vasselais
Source : https://www.ville-ab2s.fr/fr/pages/histoire-patrimoine-67.html
La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00), en Normandie, et Bastogne, dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton.
Histoire
Le colonel Guy de La Vasselais, ancien chef de la Mission militaire française de la liaison tactique près le XXe Corps de la IIIe Armée U.S., conçoit, dès juin 1944, de réaliser un souvenir grandiose de la Libération de la France. De retour d'un voyage aux États-Unis avec Gabriel Hocquard, maire de Metz, ils décident de commémorer la progression des armées alliées en créant une « voie de la Liberté ». Ils choisissent pour cela l'un des itinéraires les plus glorieux : le parcours triomphal de la troisième armée américaine de Patton, du débarquement de Normandie, sa percée dans le Cotentin puis sa célèbre chevauchée historique qui l'amène, en 54 jours, de la Normandie à Metz. Elle est symbolisée par des bornes marquant chaque kilomètre du trajet de l'armée victorieuse.
En mars 1946, l'association belgo-américaine propose aux Français de la prolonger jusqu'à Bastogne. Le 25 août 1946, la première borne (provisoire) est inaugurée en présence de hautes personnalités militaires et politiques françaises et étrangères, à Saint-Symphorien-le-Château, commune d'Eure-et-Loir dont Guy de la Vasselais était alors maire. La commune se trouve environ à mi-chemin entre les deux extrémités de l'axe Sainte-Mère-Église - Bastogne.
Avancée des troupes américaines vers Fontainebleau, le 23 août 1944.
Dans les mois qui suivent, les villes et villages traversés par la Voie poseront des bornes officielles. Le 5 juillet 1947, la borne terminale, à Bastogne, est officiellement posée. Le 16 septembre de la même année, c'est au tour de la borne originelle, à Sainte-Mère-Église. L'inauguration de la voie a lieu le 18 septembre 1947, à Fontainebleau. La poste française émet la même année un timbre d'une valeur faciale de 6 francs, augmenté d'une surtaxe de 4 francs au profit du Comité Voie de la Liberté.
Le sculpteur François Cogné est le créateur du modèle de la borne. À l'origine, elle est en ciment rose, d'environ 1 mètre de haut mais, en France, le long des grands axes routiers, de très nombreuses bornes d'origine sont remplacées par des copies en matériaux légers, moins dangereuses en cas d'accident de la route. Il subsiste quelques modèles originaux, notamment à Champillon (Marne), à Frisange (grand-duché de Luxembourg - sans numéro), ainsi que toutes les bornes longeant la route nationale N4 en Belgique, depuis la frontière luxembourgeoise, au Rosenberg, jusqu'à Bastogne. Les bornes représentent une flamme, symbole de la liberté, sortant des flots, symbole de l'arrivée des troupes libératrices par la mer. La flamme rappelle celle de la torche de la statue de la Liberté de New York.
La borne des Invalides
Borne à l'hôtel des Invalides, Paris.
En dehors du parcours, il existe une borne supplémentaire, située à l'hôtel des Invalides, à Paris, dans l'église Saint-Louis. La borne contient de la terre prélevée dans les cimetières américains, en 1945, le long de la Voie de la Liberté, en France.
Sur le côté droit est inscrit : Sainte-Mère-Église, Saint-Laurent, la Cambe, Blosville, Marigny, le Chêne-Guérin, Saint-James, Gorron, Saint-Corneille.
Sur le côté gauche : Saint-André, Villeneuve-sur-Auvers, Solers, Champigneul, Grand-Failly, Limey, Andilly, Saint-Avold.
Les bornes aux États-Unis
Deux bornes offertes par la France marquent l'entrée du Patton Park à Hamilton au Massachusetts aux États-Unis, où résidait la famille Patton. Ces bornes sont gravées des noms Avranches et Le Havre.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_de_la_Libert%C3%A9
Retour