Église Saint-Rémy
Inscrit MH
(1967).
L'église est érigée entre le XIIe et le XIIIe siècle à l'emplacement du sanctuaire que les premiers chrétiens bâtirent près d'une fontaine druidique à l'époque pré-normande.
De cette fontaine ne subsiste aujourd'hui que les traces d'un bassin accolé au mur nord de l'église. La fontaine Saint-Maur de Saint-Rémy d'Auneau était l'une des plus importantes sources chartraines. Très populaire en Beauce jusqu'au début du XXe siècle (de 7 000 à 8 000 personnes la fréquentent au XIXe siècle), elle est le centre d'un important pèlerinage. Elle passait alors pour guérir les paralytiques, les gouteux et les épileptiques qui s'y rendaient la veille de la Saint-Jean.
Le cimetière arbore un noyer d'Amérique entremêlé, d'une hauteur de 22 m et d'une circonférence de 2,90
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Auneau#%C3%89glise_Saint-R%C3%A9my
Eglise Saint-Rémy : Joyau du XIème siècle
Cette église du XIème siècle est située au hameau de Saint Rémy, qui semble avoir été le berceau d’Auneau. Elle fut édifiée sur l’emplacement de la fontaine St Maur qui fut de tous temps et jusqu’au début de ce siècle un lieu de pèlerinage où goutteux et paralytiques se rendaient en foule pour implorer leur guérison. L’église paroissiale dédiée à l’évêque de Reims fut assez curieusement un lieu de pèlerinage très fréquenté en l’honneur de Saint-Maur.
L’eau de la fontaine qui court au fond d’un petit bassin contre le mur nord de l’église était notamment réputée pour guérir les paralytiques. On y venait la veille et la nuit de la Saint Jean (24 juin) boire son eau.
L'église,
située à l'écart du bourg, en contrebas du cimetière, est maintenant rejointe
par des constructions modernes. La nef se prolonge par une tour trapue, dont la
partie basse forme le chœur, et par une abside en hémicycle. Les bas-côtés, XV
et XVIème siècles, sont en appentis tandis que deux chapelles de profondeur
inégale flanquent la tour, formant une croix.
Une gracieuse tourelle carrée s'élève à l'angle sud-est. Sur la façade
occidentale le portail en arc brisé, dont les voussures se prolongent jusqu'aux
bases, est surmonté d'une corniche soutenue par des modillons sculptés.
L'intérieur a été totalement remanié au XIX' siècle à l'instigation du curé
Popot voûtes factices, très basses, peintures agressives sur tous les murs et
les colonnes (elles seraient de l'école de Flandrin, qui fit un travail
analogue à Saint-Germain-des-Prés). Tout le mobilier est néo-gothique.
Source : https://www.ville-ab2s.fr/fr/pages/histoire-patrimoine-67.html

