Ville de Dreux

Ville de Dreux
Patrimoine architectural

Visite de la ville de Dreux le 23 avril 2023 avec un guide et 28 personnes.

Informations de l'événement
  • Débute le : 23/04/2023
  • Se termine le : 23/04/2023

Visite de la ville de Dreux le 23 avril 2023 avec un guide et 28 personnes.

Nous vous proposons d'en visiter une partie sur la journée du dimanche 23 avril 2023 afin de découvrir la chapelle royale, sa crypte et le centre-ville historique.

Une bonne mobilité est indispensable pour profiter de cette journée.

Le déjeuner aura lieu dans un restaurant du centre-ville (+ ou - 20€).

Nous aurons la chance d'être accompagnés par l'historien local toute cette journée.

Lien vers l'album de la visite :

https://public.joomeo.com/albums/67e94a5bed250

L’histoire de la ville de Dreux :

La localité était la civitas de la tribu gauloise des Durocasses.

Vers 463, Childéric pénétra dans le centre de la Gaule et défia les Wisigoths sous les murs d'Orléans. Peut-être que Dreux vit défiler ses bandes victorieuses lorsqu'elles effectuèrent leur retraite mais ni l'histoire ni les traditions ne mentionnent leur passage dans cette ville.

Les Francs commencent à prendre pied dans les Gaules, ils occupaient déjà Arras, Boulogne, Thérouanne, Tournai, Cambrai… On ne peut pas dire quel fut le sort de la ville de Dreux pendant cette époque de bouleversements, mais on suppose qu'elle dut beaucoup souffrir.
Clovis réunit les différentes provinces gauloises et fonda de cette manière l'unité de la nation franque. C'est de cette époque que date le droit de souveraineté des rois de France sur Dreux avec les partages successifs du royaume de Clovis entre ses descendants. Dans le premier partage, elle appartient à Clodomir, l'aîné des trois fils de Clotilde, qui possédera tout le centre de la Gaule. Childebert qui, dans le premier partage de l'héritage de son père, avait eu le Parisis, le Perche, la Normandie, s'adjugea avec l'Orléanais la ville de Dreux, limitrophe des provinces précitées. L'origine de Dreux est restée ensevelie dans les ténèbres des siècles accumulés. Ce n'est qu'à dater de l'époque de l'occupation romaine que cette ville commença à être mentionnée par les géographes sous le nom de Durocassio.

On doit l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, ainsi que celle de Saint-Bénigne de Dijon, à Gontran ainsi qu'à ses frères Chérebert et Childéric. Les princes francs faisaient surtout consister leurs devoirs de chrétiens dans la construction des églises et la dotation des couvents. Très vraisemblablement, la petite église du château de Dreux lui dut aussi son existence, mais il est difficile de préciser l'époque de sa construction. Quant au nom de son fondateur, un hymne rapporté par Dorat donnerait lieu de penser que c'est Childebert qui a commencé à la faire bâtir ou qui a contribué seulement à son achèvement et à son embellissement. Certains récits émettent l'hypothèse que ce serait Childebert Ier qui aurait fait construire cette église primitive pour honorer un jeune martyr, Conobre, mort dans un combat sanglant. Le nom de Childebert attesterait de la haute antiquité de l'église, sur les ruines de laquelle s'éleva au onzième siècle la collégiale de Saint-Étienne de Dreux, surtout si Childebert est bien celui qui succéda à Clovis Ier en 511. Tous les historiens font de lui un grand fondateur d'églises, de monastères et d'hôpitaux ; mais ce point ne peut être éclairci que par des recherches consciencieuses sur le temps où vivait Mélor ou Méloire (il s'était adjugé la ville et le pays de Dreux après la mort de son frère Clodomir); recherches fort épineuses, attendu l'obscurité dont s'entourent les évènements de ces époques reculés.

Ville frontière du domaine royal français face au duché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l'accès au royaume de France. Cela lui vaut d'avoir été convoitée par les ducs de Normandie et les comtes d'Anjou à de multiples reprises au fil de l'histoire.

Elle fut assiégée vers l'an 1000 par Richard II, duc de Normandie.

On situe aux alentours de l'an mil la création et l'ouverture d'une halle marchande. Réputée notamment pour sa draperie, elle commerce avec les régions environnantes mais également les royaumes plus éloignés, comme la Bourgogne ou la Savoie.

La ville fut le chef-lieu d’un comté célèbre : elle fut érigée en commune par Louis le Gros vers 1108, ou même dès 1092 selon quelques-uns.

Elle est confirmée par Robert de Dreux en 1180, les bourgeois s’engageant alors à défendre la place contre les ennemis du roi.

Cette place forte soutint divers sièges. Elle fut assiégée en 1188 par Henri II d'Angleterre puis en 1412 par les Bourguignons pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, et en 1421 par Henri V d'Angleterre.

Au cours des guerres de Religion, le 19 décembre 1562, se déroula la Bataille de Dreux entre l’armée catholique et royale de Catherine de Médicis, régente du royaume de France et comtesse de Dreux, et les troupes protestantes du prince Louis de Condé et de l’amiral de Coligny. Les catholiques remportèrent la victoire, mais au prix de 8 000 morts laissés sur le champ de bataille.

La ville de Dreux fut ensuite assiégée à deux reprises par Henri IV en 1590, sans succès, puis en 1594, après quoi les fortifications de la ville furent démantelées.

En 1816, quelque 23 ans après le saccage, le 21 novembre 1793 lors du vandalisme révolutionnaire, de la collégiale Saint-Étienne, dont son père avait fait sa nécropole familiale, la duchesse d'Orléans, fille unique, seule héritière du duc de Penthièvre et mère de Louis-Philippe Ier, fait ériger la chapelle Saint-Louis sur la colline qui domine la ville.

Dreux était une ville étape de la chaîne des forçats. Celle-ci venait de Paris et, à son arrivée à Dreux, on y attachait également les condamnés à plus de dix ans de prison en provenance d'Évreux, de Chartres et d'Orléans. Les forçats passaient la nuit dans les caves de la rue de la grande falaise, avant de rejoindre le bagne de Brest ou celui de Lorient.

Le 30 septembre 1870, le ballon-poste Céleste piloté par Gaston Tissandier s'envole de l'usine à gaz de Vaugirard à Paris alors assiégé et termine sa course près de Dreux, après avoir parcouru 81 kilomètres.

Dans la nuit du 24 au 25 mai 1923, Pierre Quémeneur, accompagné de son associé en affaires Guillaume Seznec, a été vu pour la dernière fois à la gare de Dreux. Selon le premier témoignage de ce dernier, il a laissé son associé prendre un train pour Paris seul ; plus tard, l'enquête a évoqué la possibilité que Seznec et Quémeneur se soient arrêtés à la gare d'Houdan. Pierre Quémeneur ne fut jamais retrouvé. Guillaume Seznec a été condamné aux travaux forcés à perpétuité pour assassinat le 4 novembre 1924 par la cour d'assises de Quimper. Il fut envoyé au bagne de l'Île Royale jusqu'à sa grâce le 22 juin 1948. Aujourd'hui encore, le doute subsiste quant à la culpabilité de Seznec.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Dreux connut l'occupation allemande de 1940 à 1944. Elle fut libérée le 16 août 1944 par le bataillon blindé américain du lieutenant Sam Isaacs, de la 5e Division blindée US (5th Armored Division US). C'est dans l'après-midi du mercredi 16 août 1944 que les premiers éléments de l'armée américaine entrent dans Dreux, sans grande résistance allemande. Le vendredi 18 août 1944, se tient une cérémonie à l'hôtel de ville, le capitaine Farjon, délégué militaire du gouvernement provisoire pour l'arrondissement de Dreux, réinstalle solennellement le maire de Dreux.

Dreux est l'héritière d'une longue tradition industrielle : papeterie et imprimerie (famille Firmin-Didot), draperie au XVIIIe siècle puis métallurgie (Grosdemouge, Facel, Potez). Les préoccupations sociales de la municipalité de l'époque de Maurice Viollette aboutissent à la création d'une des toutes premières sociétés d'Habitation à Bon Marché (HBM) en France. Le souci hygiéniste est ainsi à l'origine d'un habitat ouvrier (petits immeubles et surtout maisons collectives) qui entourent la vieille ville. Plusieurs établissements de cette période industrielle font progressivement faillite à partir de 1945.

De 1954 à 1964, Dreux accueille les usines de Facel Vega, marque automobile de prestige. À partir des années 1960, à cause d'une nouvelle génération d'industries, délocalisées depuis la région parisienne (radiotechnique, automobile, pharmacie), les entreprises utilisent des travailleurs immigrés (Maghreb, Portugal, Afrique subsaharienne). Des cités, au nord de la ville ancienne (Prudhomme) et au sud (Chamards), poussent dans les anciens champs de blé. Au total, la population de la ville double de 1945 à 1975.

Le site de la ville de Dreux :

https://dreux.com/

La chapelle royale de Dreux, ou chapelle royale Saint-Louis de Dreux, est la nécropole de la famille d'Orléans. Elle est située dans l'enceinte du château de Dreux, rattaché à la couronne en 1023. Elle appartient aujourd'hui à la fondation Saint-Louis, créée en 1974, dont le président actuel est M. Frédéric du Laurens. Le président d'honneur de cette fondation est l'aîné des Orléans, Jean d'Orléans, comte de Paris.

La chapelle royale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1977.

La collégiale Saint-Étienne du château de Dreux. À l'origine, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (petit-fils de Louis XIV et de la marquise de Montespan), contraint de laisser Rambouillet à son cousin Louis XVI, qui lui a cédé le comté de Dreux en 1775, fait transférer de l'église de Rambouillet, le 25 novembre 1783, les neuf cercueils renfermant les corps de ses proches parents : son père Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, et sa mère Marie-Victoire de Noailles ; sa femme Marie-Thérèse-Félicité d'Este, princesse de Modène ; leur fils, le prince de Lamballe, et leurs cinq autres enfants morts jeunes. Il choisit comme sépulture pour sa famille la collégiale Saint-Étienne du château de Dreux.

Le 3 septembre 1792, la princesse de Lamballe, belle-fille du duc de Penthièvre et proche de la reine Marie-Antoinette, est massacrée et mutilée par la foule parisienne. Elle est ensuite inhumée dans une fosse anonyme du cimetière des Enfants-Trouvés. Le duc de Penthièvre dépêche son valet, Fortaire, pour retrouver la dépouille de la princesse afin de la faire réinhumer en secret à Dreux, auprès des siens, mais en vain : les restes mortels ne sont pas découverts.

Dans la nuit du 6 au 7 mars 1793, le corps du duc, mort à Bizy le 4 mars, est transporté et inhumé clandestinement à Dreux, entre le comte de Toulouse et sa femme. Le 21 novembre suivant, afin de récupérer le plomb des cercueils, le caveau est violé, les corps en sont extraits et « jetés dans une fosse profonde de six pieds » dans le cimetière des chanoines, dont l'emplacement sera plus tard reconnu par Lefebvre et Cholet, anciens serviteurs des Bourbon-Penthièvre.

En septembre 1797, quatre ans après avoir été incarcérée à la prison du Luxembourg, Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse d'Orléans, dernière fille du duc, est expulsée de France ; le château et la collégiale, biens séquestrés depuis la mort de son père, sont confisqués au profit de la Nation et vendus, le 2 avril 1798, à un marchand de bois chartrain qui démolit le toit de l'église pour en récupérer les matériaux et, en 1801, revend le domaine à François Belois, maçon à Dreux, qui y demeure jusqu'en 1816.

Le 14 février 1816, la duchesse lui rachète le terrain, fait construire une chapelle par Claude-Philippe Cramail, architecte parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune et la première pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de Coulombs, près de Nogent-le-Roi, et des ruines du château de la Ferté-Vidame. La duchesse fait de Saint-Louis de Dreux la sépulture de sa famille.

À partir du printemps 1839, cette chapelle de style néoclassique est agrandie par son fils, devenu le roi des Français Louis-Philippe Ier (en lieu et place de son cousin Charles X), qui y fixe la nécropole dynastique, d'où le surnom « Saint-Denis des Orléans », en référence à la nécropole historique des rois de France. Victor Hugo narre la translation des restes des ancêtres de la famille le 23 avril 1844, à laquelle le roi lui-même a contribué.

La chapelle primitive de 1816 est alors complétée par des ajouts de style néogothique par l'architecte Pierre-Bernard Lefranc. La sculpture prend une place importante dans ces travaux, qui participent à la fois de l'agrandissement et d'un changement de style. Les sculpteurs Charles-François Nanteuil et Charles Émile Seurre donnent les moyen-reliefs représentant saint Ferdinand, saint Arnoult, sainte Adélaïde et sainte Amélie, sous la coupole, ainsi que les statues de saint Louis et saint Philippe au-dessus des autels latéraux. Louis Léopold Chambard et Jean-Marie Bonnassieux sculptent les tympans du transept illustrant l'Adoration des mages et la Résurrection, livrés en 1845. Chambard sculpte également les statues de saint Ferdinand et de sainte Adélaïde, à l'entrée de la chapelle de la Vierge. L'atelier de Michel Liénard et Émile Knecht produit toute la sculpture décorative, intérieure et extérieure et le reste des bas-reliefs, ainsi que la nouvelle porte en chêne.

De 1843 à 1845, ses nombreuses fenêtres sont garnies de somptueux vitraux exécutés à la manufacture nationale de Sèvres, selon la technique de fabrication des verres teints dans la masse.

Durant la guerre franco-allemande de 1870, le lieutenant-colonel Henri de Beaurepaire-Louvagny chute du dôme, devenu poste d'observation de l'ennemi, et se tue.

La flèche de la chapelle de la Vierge, qui abrite une cloche, est détruite par la foudre en juillet 1875, et jamais reconstruite. La même année, Cavaillé-Coll modifie l'orgue installé en 1845 : il transforme certains jeux et répare la soufflerie.

Le 15 août 1944, lors de la libération de la ville par les Américains, des obus allemands endommagent le déambulatoire, détruisent des vitraux ainsi que des sculptures et gisants.

Tout comme le château de Dreux, la chapelle appartient à la Fondation Saint-Louis, depuis la donation faite par Henri d'Orléans, comte de Paris, aîné des Orléans et prétendant au trône de France, ainsi que par les autres descendants du roi Louis-Philippe Ier .

Dans la chapelle sont fréquemment célébrés de grands événements touchant à la famille d'Orléans, dont c'est toujours la nécropole. Le 2 février 2019, par exemple, y ont eu lieu les obsèques d'Henri d'Orléans (1933-2019), comte de Paris, duc de France, ancien chef de famille, en présence de nombreux membres du Gotha, notamment la reine Sophie d'Espagne, le prince souverain Albert II de Monaco l'ex-impératrice Farah d'Iran, obsèques présidées par le fils du défunt, Jean d'Orléans (1965), devenu comte de Paris au décès de son père.

Le site de la chapelle royale de Dreux :

https://www.domaine-royal-dreux.com/

 

Musique libre de droits : The Longbeards Beneath The Mountains

Auteur: Justin Allan Arnold

Source: https://www.ifnessfreemusic.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr

 

Sources :

Nom de la page : Dreux

Crédit à insérer : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0. Source : Article Dreux de Wikipédia en français (auteurs)

Code HTML :

<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dreux">Dreux</a></em> de <a href="https://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dreux&action=history">auteurs</a>)

 

Nom de la page : Chapelle royale de Dreux

Crédit à insérer : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0. Source : Article Chapelle royale de Dreux de Wikipédia en français (auteurs)

Code HTML :

<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_royale_de_Dreux">Chapelle royale de Dreux</a></em> de <a href="https://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chapelle_royale_de_Dreux&action=history">auteurs</a>)

 



Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Commentaires des utilisateurs

Aucun commentaire publié pour le moment.

🔎 Filtrer les produits